L’Union nationale des professions libérales (UNAPL), qui regroupe 68 organisations, a pris acte de la formation du nouveau gouvernement par le Premier ministre Michel Barnier, mais déplore que les professions libérales ne soient pas clairement identifiées dans les attributions ministérielles.
Bien que ce secteur représente une entreprise sur trois en France, 40% du tissu productif, 3 millions d’actifs et 1,3 million de salariés, il demeure selon l’UNAPL dans l’angle mort du Gouvernement.
L’organisation espère que les prochains décrets d’attribution préciseront les interlocuteurs en charge des professions libérales. Elle appelle les nouveaux ministres à relancer les chantiers suspendus depuis plus de trois mois, tels que la loi de simplification de la vie économique, la fiscalité des Sociétés d’exercice libéral (SEL) et la reconnaissance du Fonds libéral, ainsi qu’à soutenir l’intégration de l’intelligence artificielle dans les pratiques professionnelles.
Christophe Sans, président de l’UNAPL, souligne la nécessité de poursuivre le combat pour la reconnaissance du secteur et invite Catherine Vautrin, ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, à collaborer sur le déploiement des Maisons des professions libérales (MPL) pour améliorer la visibilité de ce secteur essentiel à l’économie française.