La facturation électronique deviendra obligatoire à compter du 1er septembre 2026 pour les grandes entreprises et les ETI, puis en 2027 pour l’ensemble des sociétés. L’objectif affiché est de simplifier la gestion comptable, accélérer les règlements et renforcer la lutte contre la fraude à la TVA.
Selon le baromètre Generix, 80 % des grandes et moyennes entreprises se déclarent prêtes. La situation est en revanche beaucoup plus hétérogène du côté des PME et TPE : seules 39 % ont engagé un plan de transition et près d’un tiers reconnaissent ne pas être prêtes. Le choix d’une plateforme agréée reste un frein majeur, puisque seulement 21 % des structures de moins de 250 salariés ont déjà arrêté leur décision.
Pour Damien Charrier, président du CNOEC, cette réforme représente « un levier de compétitivité et de sécurisation ». L’U2P, de son côté, met en garde contre les difficultés rencontrées par les entreprises de proximité, encore « un peu paumées » face aux nouvelles obligations.